Couvrant un territoire de plus de 7 millions d’habitants et 131 communes, la Métropole du Grand Paris (MGP) a une place à part dans le paysage des intercommunalités car ses compétences ne sont pas comparables à celles des autres métropoles sur le territoire national. On la surnomme souvent la « métropole des maires » car l’essentiel du travail est réalisé avec les maires et les présidents des EPT (établissements publics territoriaux).

La santé environnementale constitue justement une des compétences majeures de la MGP. La première zone à faibles émissions de France (ZFE) a été mise en place en 2015, restreignant la circulation des véhicules les plus polluants.

Avec plus de 6 600 décès prématurés causés chaque année sur le territoire de la métropole par la faible qualité de l’air, la lutte contre la pollution est une de ses priorités. On le voit clairement dans l'expression citoyenne: les sujets de santé, d’environnement et de qualité de l’air sont importants dans l’expression spontanée des habitants de la métropole, ce qui témoigne de la sensibilité sur le sujet.

Une fois la décision prise dans l’intérêt général, mais possiblement contraignante pour de nombreux habitants, le président de la MGP, Patrick Ollier (LR) a voulu écouter les habitants du territoire métropolitain sur la ZFE. Nous avons cherché à nous assurer que l’intérêt général était bien perçu par la population. En complément de l'analyse des données présente dans Mon Avis Citoyen, nous avons complété ces informations d’une enquête sur la ZFE, à la demande de la MGP.  Avec plus de 2 300 réponses dans toutes les communes de la métropole, l’enquête a été un véritable succès.

Depuis lors, nous poursuivons notre collaboration fructueuse avec la MGP et avons mené différents projets, notamment sur la santé environnementale dans la métropole.